mercredi 20 février 2013

Paris Normandie Une carte "adaptée"




Paris-Normandie publié le mardi 19 février 2013 à 08H00

Alain Le Vern, président de la région Haute-Normandie, précise que la carte des formations est établie avec l'objectif de « proposer aux jeunes des formations en adéquation avec les offres d'emplois et les réalités économiques sur le territoire ». Selon lui, « dans certaines sections, les effectifs sont en baisse, avec parfois plus de 50 % de places vacantes. Dans d'autres, l'insertion professionnelle à la sortie est très faible ». Il considère donc que la carte des formations « doit être adaptée en permanence afin d'être plus efficace et de préparer aux emplois d'aujourd'hui et de demain ». Pour le président, l'Ecole industrielle présente « des difficultés d'adaptation aux réalités et à l'évolution de nos industries ». Il rappelle que les collectivités sont depuis 2009 obligées de financer de manière égale les élèves du public et du privé, et qu'en conséquence « ce budget est passé de 6,5 M€ à 8,5 M€ » pour les lycées privés.

lundi 18 février 2013

Paris-Normandie Réductions dans les lycées « Développer les filières de l'énergie »

François Kowal apporte quelques rectificatifs et commentaires à l'article ci-dessous. Les rectificatifs sont en rouge et les commentaires en bleu

lundi 18 février 2013 à 08H00

EDUCATION. Les dotations horaires globales ont été octroyées aux lycées dieppois. Résultats : des heures retirées, des filières perdues et des postes d'enseignants supprimés.


En décembre dernier, des élèves du lycée du Golf avaient bloqué leur établissement pour manifester contre la fermeture de classes, crainte à la rentrée 2013



Au lycée du Golf, on ne veut pas communiquer sur les dotations horaires globales (DHG) qui lui ont été attribuées. Et en particulier sur la perte du bac pro « Service de proximité et vie locale ». « Cette filière est pour l'instant suspendue au niveau national, le temps d'étudier la pertinence de son existence et faute de trouver des stages pour les élèves qui sortent de troisième », explique Michel Houdu, directeur de cabinet du recteur d'académie de Rouen.
« C'est un document interne à l'établissement et c'est un dossier en pleine gestation. Le proviseur, Sheila Lan-Sun-Luk, ne veut pas en parler », indique-t-on au lycée du Golf.
Les dotations horaires globales sont l'ensemble des heures d'enseignement accordées aux lycées par le rectorat. Il en détermine le montant en fonction des effectifs prévus d'une année à l'autre, des options ou des spécialités proposées et des diverses voies d'orientation (après la seconde).

Au lycée Pablo-Neruda, c'est l'incompréhension pour François Kowal, le professeur principal du BTS Industrialisation des produits mécaniques (IPM), formation vouée à disparaître à la rentrée prochaine, à la demande du rectorat. « On se bat depuis des années pour que cette formation subsiste. On a même créé un blog en décembre dernier intitulé « Sauvons Neruda ». Nous avons six étudiants dans ce BTS cette année et ils trouveront du travail à la sortie de leur formation, comme leurs prédécesseurs. Les industriels dieppois le disent eux-mêmes. Selon l'étude menée par le Cabinet Ambroise Bouteille à la demande de l'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM) en 2012, il y a trente embauches par an pendant dix ans, en Haute-Normandie. »

(rectificatif de François Kowal à l'article : c’est sur le territoire dieppois)

vendredi 15 février 2013

L'industrie a des débouchés à Dieppe


Paris-Normandie publié le vendredi 15 février 2013 à 08H00

EDUCATION. Des élèves de terminale de Pablo-Neruda à la rencontre de chefs d'entreprises.


Les élèves attentifs aux présentations des chefs d'entreprises
L'existence de débouchés dans les métiers industriels sur le bassin d'emploi dieppois, telle est l'heureuse réalité dont les élèves du lycée Pablo-Neruda ont pu se convaincre une fois de plus vendredi.
L'établissement recevait en effet plusieurs chefs d'entreprises pour un dialogue sous formes d'exposés et questions avec les élèves de terminale STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable).

Lors du salon de l'automobile, à Paris en 2012, invités par l'UIMM, l'Union des industries et métiers de la métallurgie, les élèves avaient travaillé « sur un questionnaire visant à retracer tout ce qui est du domaine des nouvelles technologies dans l'industrie automobile, ainsi que les nouveau métiers, explique Jean-Michel Sueur, proviseur de l'établissement. Ils ont ensuite préparé un diaporama faisant la synthèse de leurs informations. Aujourd'hui, les industriels sont venus présenter leurs métiers dans les secteurs de l'aéronautique, la mécanique, la métallurgie et les différentes branches qui s'y rapportent dans le bassin d'emploi dieppois : un échange instructif et stimulant ».


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