samedi 30 mars 2013

On entend l'arbre tomber mais pas la forêt pousser

Destruction de la forêt primaire
Phrase qui est le titre "On entend l'arbre tomber mais pas la forêt pousser, croire en l'économie de demain, et qui vient du proverbe sud africain : « Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit »
Juin 2013 - l'actualité montre la bêtise de cet optimisme béa et destructeur : La pollution à Singapour, provoquée par des feux de forêts dans l'Indonésie voisine, a atteint vendredi un niveau "dangereux", poussant Jakarta à recourir aux moyens extrêmes
Si la forêt pousse, il serait intéressant de trouver le moyen pour qu'elle se fasse entendre car, pour l'instant, on n'entend que l'arbre qui tombe. 
À l’heure où la crise hante les esprits, voici un livre optimiste et stimulant pour nous redonner confiance en l’avenir. Pour Nicolas Bouzou, l’économie mondiale ne traverse ni une crise si une dépression durable mais une formidable transition vers un avenir plus libre et plus prospère. ..... En revanche, ceux qui survivent connaîtront d’ici quinze ans un monde d’abondance et de liberté.

La lettre ci-après est une invitation, car nous sommes  tout ouïe pour comprendre la fermeture du BTS IPM au Lycée Pablo Neruda, compte tenu de tous les articles (voir billet précédent) sur les besoins des industriels du bassin dieppois. 


Jacques Tersinier ancien professeur puis chef de travaux au  lycée Neruda de 1974 à 2004

Lettre ouverte à ceux qui vont décider de l’avenir du lycée Neruda.

Aujourd’hui à la retraite je fus professeur puis chef de travaux au  lycée Neruda de 1974 à 2004 j’ai donc connu l’enthousiasme de l’ouverture avec un proviseur M. Mulet que je me plais à nommer en hommage à son  travail remarquable qui ne tardera pas à porter ses fruits : ouverture de sections, augmentation des effectifs, création  des sections de techniciens  supérieurs , du bac E (actuel bac S-SI).

Les très bons résultats aux examens aidant, le lycée devint vite trop petit. Les dieppois étaient fiers de cet établissement et de sa reconnaissance nationale. La régionalisation leur donna raison en engageant d’énormes travaux d’extension des locaux  et de modernisation du matériel pendant des années. Cela permit au lycée d’être toujours à la pointe en matière d’innovation, les industriels de l’époque pourraient en témoigner.  Et que dire des anciens élèves diplômés ou pas, qui ont pu intégrer la vie active et faire carrière à partir de solides acquis qui faisaient la fierté des équipes enseignantes.

Aujourd’hui rien  ne va plus semble- t- il.  Les bruits les plus inquiétants circulent au sein et à l’extérieur du lycée. Après avoir parlé de fusion avec l’Emulation Dieppoise, on parle de fermeture.

Pablo Neruda Dieppe Education Employabilité


Des perspectives d'emplois








La filière Normandie AerosEspace va créer 2 000 emplois sur les cinq prochaines années.
La filière normande peine à attirer des candidats

 le Réseau des Chambres de Commerce et d'Industrie de Normandie : 2000 emplois nets


 Decollage




Entretien avec Martine Laquièze, sous-préfète de Dieppe : région Dieppoise, tradition très riche d'industrie mécanique et agroalimentaire

 Dans l'étude Pôle Emploi, au 4ème trimestre 2012 : les secteurs des Activités de services administratifs et de soutien et de l'Industrie manufacturière demeurent les plus pourvoyeurs d'emplois.


Serapid poursuit sa course à Dieppe

Verre : vers un regain économique
"On a du potentiel mais on manque de bras",
indique Jean-Marie Devaux, président de la Glass Vallée
26 mars 2013 Les jeunes à la découverte des industries dieppoises
Le courant passe
Dieppe Méca Energies et Areva Wind
Les 3 chantiers XXL d'EDF
Les formations post-bac du lycée Neruda débouchent sur de l’emploi dans les entreprises dieppoises (lire la publication)

Liens vers les derniers articles ou documents

mercredi 20 mars 2013

Projets lycee neruda dieppe

Créer une boucle de la réussite est le projet des professeurs 
de BTS IPM 



Projets :




mardi 19 mars 2013

Une filière en pointe dans la région

Une filière en pointe dans la région
Paris-Normandie publié le mardi 19 mars 2013 à 08H00

Philippe Eudeline au Bourget
Président de Normandie Aéroespace, Philippe Eudeline réagit à l'annonce de la commande d'Airbus et de ses effets pour la région.

Une telle annonce est exceptionnelle ?
« Elle conforte l'idée que les années « Bourget » (le salon se tient du 17 au 23 juin) sont exceptionnelles, avec plus de mille commandes il y a deux ans. Aujourd'hui, c'est pratiquement 500 commandes sur l'A320 et l'A321, une commande ferme de 234 appareils pour la compagnie indonésienne - comme quoi le business se développe dans cette partie du globe (Chine, Inde, Indonésie), avec des vols low cost et des avions mono-couloir ; et une commande de Turkish Airline, soit 117 A320 et 35 A321 en option ».
En quoi est-ce intéressant pour la région ?
« On a quand même un grand groupe impliqué dans Airbus : Aircelle avec ses nacelles recevant les moteurs. Mais il y a aussi les sous-traitants, comme Sumpar à Franqueville-Saint-Pierre qui fait des parties mécaniques, des pièces pour les nacelles. Il y a aussi Goodrich à Vernon pour les commandes, Ressorts Masselin qui fait des ressorts notamment pour les portes d'avion ».
Que pèse la filière aujourd'hui ?

« C'est 90 membres, 11 000 emplois en Normandie, plus de deux milliards de chiffre d'affaires. Et c'est 2 000 postes à pourvoir dans les cinq ans. Avec un problème à résoudre : trouver les tourneurs, fraiseurs, chaudronniers nécessaires pour la mécanique de précision… On a participé aux Emplois en Seine à Rouen début mars, avec 110 postes à pourvoir immédiatement. Nous avons reçu 297 CV. Les DRH les analysent mais on ne va pas tout trouver : il nous faut 50 % d'opérateurs, 30 % de techniciens, 20 % d'ingénieurs ».
Des formations sont pourtant disponibles.
« Il y en a six, en place depuis 2005, du bac pro aéronautique de Sembat à Sotteville-les-Rouen au master mécatronique partagé entre l'université de Rouen, les écoles d'ingénieurs Esigelec et Insa au Madrillet. Les filières font le plein et affichent presque 100 % de réussite, avec entre 72 % et 80 % de diplômés placés dès leur sortie ».

PROPOS RECUEILLIS PAR MARC BRAUN

jeudi 14 mars 2013

Dossier Pablo-Neruda Dieppe au Ministère


Lycée Professionnel à St Nicolas d'Aliermont fermé


Voir les soutiens au maintien du BTS IPM


Au lycée Pablo-Neruda à Dieppe, la mobilisation ne faiblit pas pour protester contre la fermeture du BTS Industrie des Produits Mécaniques et contre celle d’une classe de seconde. Mardi 29 janvier, sur l’heure du déjeuner, élèves et équipe pédagogique ont procédé à un lâcher de ballons symbolique. Ils étaient porteurs de messages à destination du rectorat.
Par ailleurs, une partie de l’équipe enseignante s’est mobilisée pour sensibiliser le public et les jeunes Dieppois à l’occasion de la Nuit de l’orientation, ce vendredi 1er février. Devant leur camping-car installé tout près de la chambre de commerce et d’industrie, les professeurs ont distribué une lettre ouverte faisant part de leur incompréhension du rectorat à vouloir fermer une filière portant porteuse d’emploi. Lettre ouverte qu’ils avaient transmis par courriel, le 17 décembre dernier, au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Hasard du calendrier, alors qu’ils manifestaient ce vendredi, ils ont reçu la réponse du chef du bureau des cabinets du ministère de l’Education nationale. Dans ce courrier, ce dernier souligne que le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a pris connaissance du dossier et qu’il a été demandé à la rectrice de l’académie de Rouen d’y “apporter un soin tout particulier et de vous tenir directement informés de la suite qui pourra y être réservée”.

mardi 12 mars 2013

Industrie rouennaise fait son show


Paris-Normandie publié le mardi 12 mars 2013 à 08H00

Économie. Du 18 au 24 mars, l'industrie rouennaise se met en avant. Objectif : présenter des métiers, carrières et entreprises.

Le papetier UPM la Chapelle Darblay à Grand-Couronne est l'une des vingt-sept industries qui sera ouverte aux visites
Paradoxe apparent : alors qu'en France le mot « désindustrialisation » est dans toutes les bouches, les chambres de commerce organisent leur « Semaine de l'industrie » pour attirer des jeunes dans leurs filières. C'est la troisième édition nationale, du lundi 18 au dimanche 24 mars, mais la septième en Haute-Normandie, qui a été pionnière dans le domaine. Le but : organiser des visites dans près de 130 entreprises de la région, mettre en place des tables rondes, donner à découvrir des métiers par le biais de journées thématiques…
A Rouen et dans son agglomération, ce sont vingt-sept entreprises qui vont ouvrir leurs portes à des visites : d'Autoliv à UPM la Chapelle Darblay en passant par Lubrizol, le Smédar, Rubis Terminal ou encore Renault… Les visites se feront uniquement sur réservation.

« Des filières d'excellence »

« Nous avons des filières d'excellence et certains métiers, quand bien même il y a du chômage, ont des difficultés à recruter », précise Frédéric Henry, PDG de Lubrizol. « L'an dernier, en Haute-Normandie, ce sont plus de 4 000 collégiens et lycéens qui ont visité une entreprise industrielle », précise Frédéric Lefeaux, pour le rectorat. « Même s'il y a une actualité sociale, ce sont des métiers et des entreprises où l'on se sent bien ». « Et ce sont des métiers où les salaires sont plus élevés que la moyenne », rajoute Serge Leroy, de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. A Rouen, une table ronde est organisée autour de l'industrie alimentaire, chahutée ces dernières semaines par l'affaire des lasagnes au cheval. Les entreprises Cargill-Cacao, la malterie Soufflet, Nutriset et Ségafredo seront présentes à la CCI de Rouen jeudi 21 mars au matin (sur réservation) pour évoquer la diversité de leurs métiers, les questions de traçabilité, les nécessaires innovations que supposent aussi ces produits. Des rencontres emplois sont aussi prévues.

lundi 11 mars 2013

Industrie manufacturière et Activités de services administratifs et de soutien

Secteurs les plus pourvoyeurs d'emplois selon l'étude de la maison de l'emploi et de la formation du bassin dieppois

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