jeudi 18 avril 2013

Cohérence ? réorganiser les filières industrielles et fermer les filières technologiques

Petroplus - Ayrault : "On recherchera un repreneur jusqu'au bout"

Source AFP

Les autorités rechercheront "un repreneur jusqu'au bout" pour la raffinerie Petroplus, a déclaré mercredi le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en assurant que le gouvernement ne voulait "pas laisser tomber maintenant" le personnel de l'entreprise. "On recherchera un repreneur jusqu'au bout. Un repreneur crédible. Et puis si nécessaire, l'État interviendra pour compléter", a-t-il souligné sur France Inter. "Mais ce repreneur crédible, a-t-il ajouté, le tribunal de commerce malheureusement vient de le dire, il n'existe pas."

Qualifiant de "tragique" la décision de liquidation de la raffinerie par le tribunal de commerce de Rouen, Jean-Marc Ayrault a assuré que le gouvernement n'avait "pas laissé tomber les travailleurs de Petroplus et il ne veut pas les laisser tomber maintenant pour autant. Mais on est entrés effectivement dans une nouvelle phase." "Ce n'est pas un échec du gouvernement, a-t-il poursuivi. C'est une situation (héritée) d'une situation passée. (...) C'est tout le problème des raffineries. Ce problème a-t-il été traité dans le passé ? Non."

"Ce que je souhaite dans l'avenir, c'est que l'on anticipe les mutations industrielles, qu'on anticipe la réorganisation des filières industrielles. Qu'on ne se laisse pas ballotter, qu'on n'attende pas le dernier moment. Et c'est ça, la politique du gouvernement", a-t-il encore dit.

Notre commentaire :
Nous  voudrions revenir sur les propos du Premier Ministre :

"Ce que je souhaite dans l'avenir, c'est que l'on anticipe les mutations industrielles, qu'on anticipe la réorganisation des filières industrielles. Qu'on ne se laisse pas ballotter, qu'on n'attende pas le dernier moment. Et c'est ça, la politique du gouvernement",

BTS IPM Pablo Neruda Dieppe
Nous nous battons pour maintenir le BTS Industrialisation des Produits Mécaniques du lycée Pablo Neruda de Dieppe (76), porteur d'emplois et dont les entreprises ont besoin sur le territoire dieppois et régional. Le PS est le seul parti politique à ne pas avoir répondu et à ne pas soutenir ce maintien... A quand une cohérence entre les propos et les actes, et mettre en adéquation les formations et les besoins des entreprises?

jeudi 11 avril 2013

Intentions d'embauche en Haute-Normandie

Emploi: 25 156 intentions d'embauche en Haute-Normandie

Paris-Normandie publié le jeudi 11 avril 2013 à 07H38

Haute-Normandie : Pôle Emploi livre son enquête sur les besoins de main d'œuvre
    
L'industrie compte retrouver un peu d'air cette année. Ici, une nacelle d'A 380 fabriquée au Havre

Même si les projets d'embauche sont en retrait par rapport à 2012 (- 3 %), ils restent encourageants. L'enquête réalisée par Pôle Emploi recense 25 156 projets de recrutement, avec plus de deux projets sur trois liés à des activités de services. Retenons qu'il s'agit de projets et non pas d'offres en temps réel.

Les PME en forme

13,7 % des établissements ayant répondu à l'enquête ont l'intention de recruter cette année, soit 7 639 employeurs potentiels. Ils étaient 14 % en 2012 et 18,3 % en 2010. Les grands établissements recruteraient le moins. 42 % des établissements de 100 à 199 salariés ont prévu d'embaucher, contre 52 % en 2012 et 63 % des établissements de plus de 200 salariés, contre 72 % en 2012. Les PME de plus petites tailles, de 10 à 99 salariés, sont plus nombreuses à vouloir recruter en 2013 qu'en 2012.

Secteurs en pointe

En diminution certes (- 447 intentions), les services restent les plus porteurs avec 16 910 projets en 2013, soit 67 % des recrutements potentiels. Trois secteurs progressent : la santé humaine et l'action sociale (+ 1 125 postes), l'administration (+ 347), l'hébergement et la restauration (+ 101). Le secteur de la santé et de l'action sociale est le plus dynamique avec 5 075 postes potentiels (+ 28 %). A l'inverse, le 2e secteur le plus potentiellement recruteur - les services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien -, est en repli de 24 %.

L'industrie renaît

Si elle ne revendique que 11 % des intentions d'embauche, l'industrie manufacturière reprend néanmoins des couleurs. Elle est le seul secteur en progression avec 2 776 projets, soit une hausse de 14 % et 347 intentions supplémentaires. Les industries extractives et la métallurgie sont particulièrement dynamiques.

Le commerce recule

2 400 projets sont exprimés par des établissements commerciaux pour 2013, contre 2 643 en 2012, soit une baisse de 9 %. Les besoins exprimés par le commerce de détail diminuent de 16 % (307 de moins). Ceux du commerce et de la réparation automobile baissent également de 39 % en un an (- 86 postes). Seul le commerce de gros se redresse, avec 660 projets cette année, soit 149 de plus qu'en 2012.

Construction en repli

Ce secteur prévoit de recruter 1 833 personnes, contre 2 020 en 2012. C'est le plus faible niveau de recrutements potentiels observés depuis 2010. Ces intentions pèsent 7 % des besoins de main-d'œuvre pour la région, contre 8 % en 2012. Le bassin de Rouen réunit à lui seul 32 % des projets, celui du Havre 11 %, suivis par le pays de Caux et Vernon.

Où travailler ?

Le bassin de Rouen demeure le plus gros recruteur de la région, avec 34 % des intentions d'embauche (8 145 projets). Il regroupe 38 % des intentions dans les services, soit 6 382 recrutements potentiels, deux fois plus que dans le bassin du Havre et trois fois plus que dans le bassin d'Evreux.

Le bon profil ?

35 % des intentions d'embauche sont jugées difficiles par les employeurs en 2013, mais c'est moins qu'en 2012 (41 %). Dans la construction, un projet sur deux est jugé difficile (931 postes). Les principales difficultés concernent les plombiers, chauffagistes, ouvriers du second œuvre du bâtiment (peintres), les couvreurs, zingueurs… En volume toutefois, les difficultés les plus fortes concernent les services.

Retour sur 2012

Des intentions aux embauches, où est la marge ? Pôle Emploi répond pour la première fois, sur un panel cependant restreint d'entreprises sollicitées après coup. Mais c'est encourageant. Sur 25 950 projets affichés en décembre 2011 pour l'année 2012, 22 115 se sont transformés en embauches six mois plus tard, en juin. Ce même mois, les entreprises affichaient encore 18 000 projets supplémentaires pour les six mois suivants. La prochaine enquête dira si elles ont conclu !

  • Méthodologie de l'enquête
    L'enquête a été menée fin 2012. 55 800 établissements sont potentiellement concernés en Haute-Normandie. 38 700 représentatifs des secteurs ont été sollicités. 10 700 réponses ont été obtenues, soit un taux de retour de 27,7 % (24,4 % au niveau national) jugé très intéressant par Thierry Lemerle, directeur régional de Pôle Emploi, et Frédéric Pellier, en charge de l'enquête.

  • Pôle emploi se réorganise
    Directeur régional de Pôle Emploi, Thierry Lemerle souligne que « la prise en charge des demandeurs d'emploi se fait dans des délais raisonnables : ils sont reçus dans les cinq jours, reçoivent une notification (acceptation ou rejet) dans les dix jours. L'offre de services a, par ailleurs, changé depuis le 14 février, entre un suivi renforcé pour certains demandeurs, moins soutenu pour les personnes les moins éloignées de l'emploi ».

mardi 2 avril 2013

Lettre de la section SNES du lycée Pablo Neruda


Lettre envoyée aux acteurs économiques, politiques et aux médias.

Madame, Monsieur,

Nous considérons de notre responsabilité d'attirer votre attention sur l'urgence de la situation due à une situation de blocage.

Les perspectives d’embauche sont avérées dans les entreprises du territoire dieppois dans les métiers de la production en particulier du secteur de la métallurgie, à savoir 30 embauches par an pendant 10 ans dans la grappe Dieppe Méca Energies. Suite à la mise en œuvre de l’accord de compétitivité Renault  chez Alpine, il devrait y avoir prochainement des emplois à pourvoir. Au niveau régional, dans l’industrie aéronautique et spatiale, 2 000 embauches sont prévues sur 5 ans par la filière NAE. La « Glass Vallée » est également à la recherche de techniciens formés. Le développement de l’éolien offshore sera une autre piste.

Ainsi, l’insertion professionnelle des futures promotions de BTS en Industrialisation des Produits Mécaniques est assurée.

Etant donné qu’un technicien supérieur se forme en 2 ans après avoir obtenu le baccalauréat, il est impératif d’obtenir la réouverture de la section de BTS IPM pour maintenir l’activité industrielle sur notre territoire et la développer.

Afin d’alimenter correctement les sections de BTS industriels du lycée, il est indispensable d’obtenir aussi la réouverture d’une 4ème classe de seconde voire davantage dans une optique de pérennisation des classes post-BAC.

Par ailleurs, la décision de fermer ces sections ne nous semble pas en adéquation avec la volonté du gouvernement de « donner un nouvel élan à l’industrie française ». Pour mémoire, le rapport rédigé par Louis Gallois sur la compétitivité des entreprises dénonce « une inadéquation persistante entre l’offre de l’Éducation Nationale et les besoins des entreprises » (cf page 37)

Il y a un consensus sur l’intérêt de maintenir toutes les classes du lycée Neruda de la part des partis politiques locaux  et régionaux à l’exception notable du Parti Socialiste. Nous sommes surpris de n’avoir reçu aucun soutien de la part des élus locaux et régionaux appartenant au Parti Socialiste ou apparentés !

LinkWthin

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