mardi 5 décembre 2017

Des emplois dans l'aéronautique en Normandie

L’aéronautique en Normandie « se porte bien », propose des emplois, mais peine à recruter

L'aéronautique recrute en Normandie. Mais le secteur peine à attirer les jeunes sur
certains métiers industriels. Le point sur les perspectives et difficultés de la filière.


76 Actu publié le 4 Décembre 2017


La filière aéronautique en Normandie se porte bien, mais peine à attirer des candidats
pour les emplois qu’elle propose.



(©PIxabay – illustration)








L’aéronautique embauche en Normandie ! Mais paradoxalement, ce secteur industriel de pointe rencontre des difficultés pour attirer de futurs salariés sur ces emplois. Philippe Eudeline, président de Normandie AeroEspace détaille les perspectives et difficultés de la filière, et les moyens déployés pour recruter.
Normandie AeroEspace est l’association qui regroupe 140 entreprises de la région, des grands groupes aux PME, dans les secteurs de l’aéronautique et l’aérospatiale. Cela représente 18 000 emplois en région et, en 2016, un chiffre d’affaires de 3 milliards.

Secteur florissant et postes à pourvoir
Le secteur est florissant, pourtant, il se heurte à des difficultés pour recruter la main-d'œuvre dont il a besoin, comme l’explique Philippe Eudeline : « C’est une filière qui se porte bien. Nous (Normandie AeroEspace) aidons nos entreprises à gagner de la visibilité et à ramener des commandes en Normandie. Mais il faut ensuite trouver des ressources humaines pour honorer ces commandes. Et c’est là que le bât blesse ». Nous sommes très « successfull » pour gagner de la visibilité, beaucoup moins pour aider nos membres à trouver des ressources humaines.
Nouveaux marchés, mais également renouvellement des générations au sein des entreprises, font que le secteur a constamment besoin de recruter. Sur le site de Normandie AéroEspace, il y a quasiment continuellement une centaine d’offres d’emploi, tous métiers confondus. Et chaque année, 400 à 500 personnes sont recrutées par ce moyen.

Des métiers dénigrés
Mais tous ces postes mettent un peu trop de temps à être pourvus au goût du président de Normandie AeroEspace, qui analyse ces difficultés à recruter : « Il y a plusieurs raisons. D’abord, il y a celles qui tiennent aux métiers ». Il liste :
On a besoin d’opérateurs, de fraiseurs-tourneurs, de chaudronniers, d’ajusteurs. Mais ces métiers sont dénigrés depuis des années, et ont perdu toute attractivité chez les jeunes.
« Lorsque nous avons emmené des jeunes au Salon du Bourget, ils en sont revenus des étoiles pleins les yeux. Mais au moment de choisir une formation, ils refusent de s’engager dans ces filières, les parents sont frileux… »
Philippe Eudeline poursuit : « Il faut vraiment redonner une attractivité à ces formations. Il faut redorer le blason de ces métiers. Nous avons proposé d’en changer le nom, mais pour l’instant, l’Éducation nationale s’y refuse. »
LIRE AUSSI :Technicien d’usinage : un métier très recherché par les entreprises industrielles

La Normandie « n’a pas une image de région industrielle »
Une autre raison aux difficultés de recrutement concerne plutôt les postes à haut niveau, et tient à l’attractivité de la région, qui « n’a pas une image de région industrielle ».
Quand on pense à la Normandie, on pense aux plages du Débarquement, au camembert, mais pas à l’industrie automobile ou aéronautique. Nous sommes pourtant la première région industrielle de France. « Mon rêve, c’est qu’on soit capable d’attirer des ingénieurs. » Mais ces derniers rechignent à accepter un poste en Normandie, par crainte de ne pas trouver dans la région des opportunités pour y poursuivre une carrière.
Sans compter la concurrence d’autres régions. « On est dans une industrie qui embauche, pas seulement en Normandie. Et si un ingénieur a le choix entre Toulouse et Cherbourg… » Et puis il y a un autre frein : « Les dirigeants n’habitent pas en région. Et si le patron n’habite pas dans le coin, ça n’est pas très encourageant pour les autres. » La proximité de Paris est un atout, mais aussi un handicap…

Miser sur la formation
Pour résoudre ces problèmes de recrutement, Normandie AeroEspace s’adresse d’abord aux jeunes. L’association est présente sur tous les événements liés à l’emploi, organise une journée des métiers de l’aéronautique (qui avait lieu cette année le 29 novembre), emmène des jeunes au salon du Bourget, organise un challenge auprès des étudiant… Elle s’investit aussi dans la formation, explique Philippe Eudeline : L’idée, c’est de former des Normands (mais pas seulement) pour qu’ils restent dans la région et intègrent des entreprises de Normandie.
À ce jour, six formations sont labellisées NAE : du bac pro au master, elles correspondent à des besoins spécifiques de la filière aéronautique.
Et puis, explique Philippe Eudeline, « les métiers évoluent aussi. Avec l’usine du futur, la numérisation entre dans l’industrie. Il faut réfléchir à l’évolution des formations pour accompagner la digitalisation des entreprises. » Et Normandie AeroEspace participe à la réflexion menée par le Cesi sur les « formations aux métiers de demain ».

Changer de braquet
Philippe Eudeline rappelle :
Notre objectif, c’est la croissance, c’est développer notre activité sur le territoire, pour amener de la richesse en Normandie.
Et à ce titre, la question de l’emploi est essentielle. « Ce doit être une priorité. »
Le président de NAE admet : « On fait un constat d’échec : on met du temps à alimenter nos entreprises en ressources humaines : qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer ça ? »
Un groupe de travail interne à l’entreprise planche sur la question. « Nous sommes en pleine réflexion, il faut changer de braquet sur l’emploi et la formation. »

Gwendoline Kervella

vendredi 24 novembre 2017

Les rendez-vous de l'Emploi


L'extrait des offres d'emploi concernant des titulaires d'un BTS CPRP (ex IPM) :
11 Contrats à Durée Indéterminée
7 Contrats à Durée Déterminée
4 Missions



mardi 17 octobre 2017

Emplois dieppe

200 offres locales aux Rencontres de l’emploi à Dieppe
Paris-Normandie publié 15/10/2017 21:24
Plus de deux cents offres proposées aux demandeurs d’emploi

Emploi. Les Rencontres de l’emploi se sont déroulées jeudi matin.
 Plus de deux cents offres locales étaient à pourvoir.

C’est la surprise de ces nouvelles Rencontres de l’emploi. Malgré un grand nombre de demandeurs d’emploi sur le bassin dieppois, certaines peinent toujours à être pourvues. Il y a les classiques tuyauteurs, chaudronniers et tourneurs-fraiseurs. Pour celles-ci, Dominique Garçonnet, président de la délégation de la CCI de Dieppe, a une explication simple : « La formation est à Mesnil-Esnard, nous n’avons plus de formation ici. La région a l’air de prendre le problème en compte, mais on va manquer quelque temps de ces profils. » Plus surprenant, des profils peu qualifiés et donc pouvant concerner grand nombre de travailleurs ne trouvent pas non plus de candidat : « Des métiers de la restauration comme serveur, vendeur chez Décathlon, magasinier chez Toshiba. » Le Plumier cherche également un libraire mais Pôle Emploi n’a enregistré aucune candidature.

Deux cents offres

Le job dating de la CCI plaît toutefois, puisqu’environ 70 % des entreprises reviennent régulièrement.

En tout, plus de deux cents offres ont été présentées. 181 d’entre elles étaient accessibles via le site de Pôle Emploi. La structure sélectionnait trois profils pouvant correspondre et les proposait aux entreprises.Vingt-six autres offres de dernières minutes étaient affichées directement dans le hall, aux côtés des stands d’intérim, de l’armée, des associations locales d’aide. L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) présentait également les propositions de formation, du CAP au diplôme d’ingénieur dans l’industrie, ainsi que les offres de formation.

Alexandre Jeansoni, 20 ans, a été sélectionné par Pôle Emploi pour postuler au poste de logisticien à
Auchan Drive : « La dame était très gentille, ça s’est bien passé », admet le jeune homme qui cherche un emploi depuis six mois. Titulaire d’un bac professionnel en logistique, il a fait valoir l’expérience acquise aux cours de ses stages. « Je suis suivi par le dispositif Garantie jeune. Ils nous ont appris à cibler nos recherches sur internet et notamment sur le site de Pôle Emploi. J’ai repéré l’offre d’Auchan Drive sur le site et j’ai postulé. » Le jeune homme attend des nouvelles de l’entreprise. Croisons les doigts !

mercredi 11 octobre 2017

Emplois dans l'industrie à Dieppe

Les rencontres de l’emploi, qui s’ouvrent dans deux jours à la salle des congrès, en sont une parfaite
illustration (voir le programme en encadré). Le bassin d’emploi dieppois reste fortement marqué par
l’industrie. Ce qui fait souvent la fierté des politiques locaux mettant en avant, régulièrement, le PIB
industriel dieppois établi à 23,7 % quand il n’est que de 12,6 % au plan national. Au-delà de ces résultats économiques, c’est aussi en termes d’emploi que ce poids industriel reste fort. D’autant plus quand ces entreprises embauchent.

Accompagner le développement

2017 a été marquée par des embauches importantes dans les deux plus grandes entreprises privées
dieppoises : 151 nouveaux embauchés (en intérim, CDD et CDI) depuis la fin de l’année 2016 chez Alpine. Et une bonne trentaine de nouveaux postes créés depuis le début de l’année chez Nestlé à RouxmesnilBouteilles. Pour Alpine, il s’agit d’accompagner le projet de la sortie de la nouvelle berlinette. Pour Nestlé, il fallait répondre à une augmentation de la productivité et des volumes conditionnés sur place. Pour ces deux grandes entreprises, il n’y a pas de crainte à embaucher en CDI « pour les postes dont on sait dès à présent qu’ils seront pérennes. Ceux en CDD ou en intérim sont là pour accompagner le projet et le besoin de renforcer certaines compétences » explique Valérie Dutot, responsable de l’emploi et des relations sociales à l’usine alpine de Dieppe. Arrivée elle-même chez Alpine il y a un an, elle a vu passer dans son bureau, des dizaines de nouveaux embauchés et accompagné la progression de plus d’un tiers de l’effectif initial de l’usine jusqu’aux 377 salariés actuels. Pour les Rencontres de l’emploi, de ce jeudi, Alpine a ouvert pas moins de 27 offres, dont une dizaine de postes de techniciens dans le domaine du management et dix postes de retoucheurs en CDI. Pour chacun de ces postes, les Rencontres de l’emploi ouvrent la possibilité aux recruteurs d’avoir, en entretien individualisé sous la forme de job dating, jusqu’à trois personnes
présélectionnées par Pôle Emploi. « Au-delà des compétences, nous recrutons avant tout un savoir être. Que la personne soit en adéquation avec nos valeurs. Ensuite, on forme à la technique. Quelqu’un qu’on ne garderait pas, c’est surtout parce qu’il n’aurait pas cette exigence de la rigueur qui est primordiale », commente Valérie Dutot.

Dans le domaine de la peinture, la direction d’Alpine sait déjà que d’autres postes seront à pourvoir dans les prochains mois, particulièrement en calage/lustrage une spécialité en « situation pénurique » telle que les Centres de formation d’apprentis du département aussi bien à Rouxmesnil-Bouteilles ou au Havre placent l’ensemble de leurs élèves immédiatement à l’issue de leur formation.

Il faut savoir enfin que les nouveaux recrutés chez Alpine, ne sont pas tous - loin de là - des salariés issus de l’automobile voire de l’industrie. L’ouverture en provenance d’horizons professionnels est diverse : grande distribution, BTP entre autres. « J’ai intégré récemment, comme contrôleur qualité, une personne qui venait de la verrerie qui se révèle être quelqu’un de très pointu. C’est une approche locale intéressante. Les Rencontres de l’emploi sont un complément utile à nos filières habituelles de recrutement ».

« Je n’envisageais pas l’industrie »
Manon Bourdon, 23 ans, est l’une des dernières personnes intégrées en CDI (depuis le 1er octobre) au sein de l’usine Alpine de Dieppe. Sur les 151 dernières embauches, 23 postes ont été confiées à des femmes. En intérim sur le site depuis la fin du mois d’août 2016, cette jeune femme est chef d’équipe assistante, encadrant des équipes du montage, de l’aménagement de la caisse jusqu’à la planche de bord, précise-telle.
Formée après son bac ES en BTS d’assistante en management et en licence professionnelle en
management de projet au Tréport, elle a rapidement intégré le milieu de l’industrie lors d’un contrat
d’alternance effectué à la centrale nucléaire de Penly. « Au départ, au commencement de ma formation post-bac, je n’envisageais pas de travailler dans l’industrie et encore moins le métier que je fais aujourd’hui. Mais j’ai mis un pied dedans, via le contrat d’alternance, et je m’y suis plu. » Quand elle a démarré en intérim chez Alpine, Manon Bourdon savait que son poste pouvait potentiellement déboucher sur un CDI ; « Pour moi c’était même un critère positif pour accepter de passer par l’intérim », précise-t-elle. Elle a donc abordé cette période sereinement, d’autant que son passage en intérim a permis de confirmer son intérêt pour le métier. « Mon propre choix a pu être validé par cette période. Je n’ai pas commencé dans un milieu qui m’était inconnu. » Manon souligne enfin, et c’est important pour d’autres jeunes en recherche de filière de formation, que sa « licence et le BTS sont en corrélation parfaite avec le monde du travail. J’ai retrouvé tout ce qui m’avait été enseigné de manière théorique. Ce qui fait que nous parlons le même langage avec tous les collègues ». Voilà un message qui va rassurer les établissements de formation sur leur adéquation avec le monde professionnel local.

En chiffres
Selon les tout derniers chiffres publiés à la fin du mois de septembre par Pôle Emploi, le bassin dieppois comptait 6 896 personnes en recherche d’emploi (en catégorie A) à la fin du mois d’août 2017. Un chiffre relativement stable, en augmentation de 0,8 % par rapport à ceux de l’an dernier. Près de 1 200 d’entre eux suivent des prestations d’accompagnement sous forme d’ateliers ou d’évaluation et 573 bénéficient d’aides au reclassement. Concernant le profil des personnes : les demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an) sont les plus nombreux : ils représentent 48,9 % des inscrits. Les 50 ans et plus représentent 25,5 % enfin 17,4 % ont moins de 25 ans. Dans les déclarations préalables à l’embauche enregistrées il est à noter la progression importante des missions d’intérim sur un an : + 60,8 %. Les CDD de six mois et plus progressent de 21,7 %. Les CDI progressent eux en un an de 8,3 %.

PRATIQUE
Les rencontres de l’Emploi, se déroulent ce jeudi 12 octobre de 8 h 30 à 12 h 30 à la salle des Congrès (Les Bains de Dieppe). Les offres proposées (environ 180) sont à consulter sur le site internet de la CCI Rouen Métropole. Ces offres récoltées au cours des derniers mois auprès d’une quarantaine d’employeurs locaux (dans le secteur allant de Saint-Valéry-en-Caux au Tréport et à Tôtes) concernent à 50 % l’industrie, 35 % le commerce et 15 % les services. Pour les personnes qui n’ont pas de rendez-vous inscrit, divers stands d’information sont ouverts.

Mireille LOUBET

dimanche 24 septembre 2017

Salon du Bourget : Sumpar


Présent au salon du Bourget avec la filière NAE, Loic Leroy, directeur général de Sumpar, a notamment présenté la poutre de la nacelle du Silvercrest, nacelle moteur du Falcon 5X de Dassault.

A Boos, près de Rouen, le groupe d'aéronautique Sumpar s'est doté d'un nouveau bâtiment de 3.000 m² dédié à l'assemblage et au stockage, afin de pouvoir répondre à de nouveaux contrats.

Militaire, civil, avions, hélicoptères... L'activité du groupe Sumpar, implanté à Boos près de Rouen, est 100 % dédiée à l'aéronautique : « Nous n'avons pas d'activité dans le domaine spatial car ce secteur demande peu de pièces en volume », justifie Loic Leroy, directeur général de Sumpar. Avec une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, Sumpar a régulièrement investi pour augmenter ses capacités de production afin de répondre aux développements pour des programmes d'aviation comme le Comac, avion chinois concurrent de l'A320 Neo d'Airbus, ou encore le Silvercrest, un nouveau moteur pour le marché des petits avions commerciaux.

Un nouveau bâtiment de 3.000 m²
Pour suivre le rythme des commandes, liées notamment à ses nouvelles activités d'assemblage pour l'A320 Neo, mais aussi à son activité d'assemblage cabines, Sumpar s'est doté d'un nouveau bâtiment de 3.000 m². Plusieurs millions d'euros ont ainsi été investis par le groupe normand (la direction ne souhaite pas préciser le montant exact) dans ce bâtiment conçu pour l'assemblage et le stockage. « Cet investissement doit nous permettre d'honorer nos nouveaux contrats signés sur 5 ans pour un total compris entre 5 et 10 millions d'euros », explique le directeur général


50 M€ de chiffre d'affaires attendus en 2020
Alors que des recrutements sont prévus pour soutenir les développements du groupe, avec une montée en charge dans la filiale marocaine du groupe, Loic Leroy insiste sur la difficulté à trouver du personnel : « Il y a pénurie dans les métiers de l'usinage et de la chaudronnerie, particulièrement en région, même si cela est vrai pour l'ensemble de la France. Mais ce handicap est un véritable frein au développement ». Une difficulté à recruter qui n'empêche pas le groupe Sumpar d'afficher une projection de son chiffre d'affaires en forte hausse, avec 50 millions d'euros attendus d'ici 2020, contre 35 millions d'euros pour l'année 2016. Sur ce résultat, l'export devrait continuer à représenter 20 % du chiffre d'affaires total avec des clients au Royaume-Uni, USA, Canada ou encore Belgique.
Sumpar (Boos)
D.G : Loic Leroy - Effectif : 220 - C.A : 35 M€

Sébastien Colle      Édition du 12 juillet 2017

mardi 27 juin 2017

Les problèmes de recrutement

Air & Cosmos a rencontré le dirigeant du groupe SUMPAR, Loïc Leroy, qui évoque sa difficulté à recruter dans les métiers de l’usinage…

Pour information, Loïc Leroy est un ancien étudiant de BTS Productique Mécanique (ex dénomination du BTS CPRP), promotion 1992, du lycée Pablo Neruda.


L'Emploi industriel fait des étincelles - Journal de Bord Dieppe

L'industrie redémarre en France et à Dieppe




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